
EN BREF
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En 2025, la production d’électricité en France s’élève à 60 820 MWh, avec une part dominatrice de l’énergie nucléaire représentant 72,5% du total. La production totale d’électricité a atteint 536,5 TWh en 2024, marquant ainsi une hausse de 8,5% par rapport à l’année précédente, le niveau le plus élevé observé depuis cinq ans. Cette augmentation est principalement due à la reprise de la production nucléaire, à des conditions hydrologiques favorables et à une forte croissance des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire. Ainsi, l’énergie renouvelable représente progressivement une part de plus en plus significative de la production globale, bien que le nucléaire reste la pierre angulaire du mix énergétique français. En parallèle, l’empreinte carbone de la production d’électricité se maintient à un niveau réduit, avec une intensité de 34 g de CO2 par kWh, témoignant des choix stratégiques vers une transition énergétique plus durable.
En 2025, la production d’électricité en France continue de se distinguer par un mix énergétique diversifié, où l’énergie nucléaire demeure prédominante, représentant environ 70% de la production totale. Cependant, les énergies renouvelables, en particulier l’hydraulique, l’éolien et le solaire, gagnent du terrain et contribuent de manière significative à cet écosystème énergétique. Dans cet article, nous examinerons les chiffres clés de la production d’électricité en France, la répartition par source d’énergie, l’empreinte carbone et les tendances émergentes, tout en soulignant l’importance de l’évolution vers des pratiques plus durables et écologiques.
Production totale d’électricité en 2025
Au 27 mars 2025, la production d’électricité en France atteint un total de 60,820 MWh, illustrant la résilience et la solidité du secteur énergétique français. Cette production témoigne d’une augmentation par rapport aux années précédentes, en grande partie grâce à une reprise des niveaux de production nucléaire après une période de défis techniques rencontrés dans certaines centrales. La hausse de 8,5% par rapport à l’année précédente est un indicateur positif de la capacité de la France à relever les défis liés à la production d’énergie.
Répartition par source d’énergie
Énergie nucléaire
La production d’électricité d’origine nucléaire reste à la pointe, représentant 72,5% de la production totale, soit 1,031 GWh. Bien que le nombre de réacteurs nucléaires en fonctionnement ait été un sujet de débat, la majorité d’entre eux sont disponibles et opérationnels, assurant ainsi une fourniture stable. En France, le parc nucléaire est constitué de 57 réacteurs, dont une partie est en cours de maintenance ou de modernisation. Ce socle énergétique est essentiel à l’autonomie et à la réduction de l’empreinte carbone du pays.
Énergies renouvelables
En 2025, la part des énergies renouvelables dans la production nationale atteint un taux significatif. En particulier, l’électricité hydraulique, avec une contribution de 11,7% (soit 166 GWh), demeure la première source d’électricité renouvelable en France. La filière éolienne produit 69 GWh, représentant 4,9% du mix énergétique, tandis que l’énergie photovoltaïque contribue avec 76 GWh, soit 5,3%.
Hydrobiologie et son impact
L’impact de l’hydroélectricité est particulièrement visible en périodes de fortes pluies, avec un apport conséquent à la production. En 2024, par exemple, des niveaux exceptionnels de production hydraulique ont été enregistrés, atteignant 74,7 TWh, augmentant ainsi la dépendance à cette source pendant les saisons humides. La biomasse, quant à elle, ne contribue qu’à hauteur de 1,1%, soit 15 GWh, mais elle représente une ressource importante pour diversifier le mix énergétique.
Évolution du mix énergétique
Au fil des ans, la France a cessé de dépendre fortement des combustibles fossiles, faisant un pas significatif vers la transition énergétique. En 2025, le charbon représente encore une part marginale (0,17%), signalant un désengagement progressif. Dans cette dynamique, le gaz naturel présente une part de 4,1% au total de la production électrique, ce qui reste élevé par rapport à des pays voisins qui poursuivent des objectifs plus ambitieux dans leur transition vers l’énergie renouvelable.
Empreinte carbone de la production d’électricité
En 2025, l’empreinte carbone moyenne de la production d’électricité en France s’établit à 34 grammes de CO2 par kWh. Ce chiffre illustre le succès du pays dans la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à des niveaux antérieurs. Le recours à l’énergie nucléaire, qui émet peu de CO2, est la raison principale de cette faible intensité carbone, couplée à la croissance des énergies renouvelables. En 2024, la part de la production d’électricité qualifiée de bas carbone (nucléaire + renouvelables) a dépassé le seuil de 95%.
Comparaison avec les années précédentes
La France a enregistré une évolution marquée entre 2024 et 2025, se traduisant par un retour à des niveaux de production d’électricité élevées, comparables à ceux de 2019. En 2024, le pays a produit 536,5 TWh, représentant une augmentation significative par rapport à 2023. Cette dynamique est le fruit d’une gestion proactive des ressources énergétiques, notamment à travers des investissements continus dans les infrastructures et les technologies renouvelables.
Les défis et perspectives à venir
Bien que la production d’électricité en France montre de nombreux signes positifs, des défis demeurent. Le vieillissement du parc nucléaire pose des questions sur la durabilité à long terme de cette source d’énergie. Des projets comme le Grand Carénage consistent dans le maintien et la modernisation des centrales, ce qui est crucial pour garantir leur fonctionnement à long terme. Parallèlement, le développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien offshore et le solaire, doit être accéléré afin d’amortir la transition énergétique et d’atteindre les objectifs de décarbonation fixés pour les décennies à venir.
À travers un mélange de production d’électricité fondé principalement sur le nucléaire et favorisé par la croissance des énergies renouvelables, la France se positionne en leader dans la réduction de son empreinte carbone. L’avenir énergétique du pays semble prometteur, mais pour qu’il le reste, des efforts constants doivent être engagés pour améliorer les infrastructures, optimiser les ressources existantes, et mener une transition énergétique respectueuse de l’environnement.

Aujourd’hui, le 27 mars 2025, la production d’électricité en France atteint 60 820 MWh, avec une domination significative de la filière nucléaire qui représente 72,5% du total. Cette situation reflète un retour à la normale pour le secteur nucléaire, ayant subi des perturbations dans les années précédentes. En 2024, la production d’électricité française a atteint 536,5 TWh, marquant une hausse de 8,5% par rapport à l’année précédente. Il s’agit là du niveau de production le plus élevé depuis cinq ans.
Cette reprise est le résultat d’une pleine disponibilité des 42 réacteurs nucléaires, avec des taux de production optimaux. Le blocage causé par des réparations unitaires et des maintenances a enfin été surmonté, permettant ainsi une augmentation significative de la production d’énergie. L’année 2024 a vu un retour à la normale de la production de la filière nucléaire, qui s’est accompagnée d’une forte augmentation de la production hydraulique ainsi que d’une croissance soutenue des énergies renouvelables, notamment éoliennes et solaires.
Pendant la journée d’hier, le 26 mars 2025, les chiffres de production par filière montrent clairement cette tendance. La production d’énergie hydraulique a constitué 11,7% du mix électrique, avec 166 GWh générés. La filière éolienne a contribué à hauteur de 69 GWh, tandis que l’énergie photovoltaïque a atteint 76 GWh, représentant respectivement 4,9% et 5,3% de la production totale. En contraste, la biomasse ne représente qu’un modeste 1,1% avec 15 GWh.
Un fait marquant est l’impact favorable de cette dynamique sur l’empreinte carbone. Au 27 mars 2025, l’empreinte carbone moyenne de la production d’électricité est estimée à 34 grammes de CO2 par kWh. Il est intéressant de noter qu’en 2024, la part de la production d’électricité « bas-carbone », comprenant le nucléaire et les renouvelables, a dépassé le seuil de 95%, plaçant la France parmi les pays les plus efficaces énergétiquement parlant sur le plan environnemental.
Les enjeux demeurent liés à la durabilité du système énergétique. Bien que l’hydraulique et les renouvelables voient leur part augmenter, la dépendance au nucléaire soulève des questions sur la gestion des déchets et la sécurité des installations. Toutefois, les récents développements à travers le programme de Grand Carénage visent à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires tout en assurant une conformité aux normes de sûreté.
En somme, l’année 2025 dessine un paysage électrique en France qui, bien que majoritairement dominé par le nucléaire, témoigne d’une évolution notable vers une diversification des sources d’énergie. Les attentes sont grandes quant à la manière dont le pays poursuivra cette transformation tout en respectant ses objectifs de décarbonation et de sécurité d’approvisionnement.